L'heure est grave.
Il est temps de se
retrousser les manches et de tomber la veste afin de lutter contre le
fléau qui mine les rues de notre ville.
Partout fleurissent, sur
les trottoirs, les seuils des magasins, les devantures, les porches,
les parkings, les entrées de métro... et j'en passe, des cartons, qui gênent la
libre circulation des badauds et des clients, entravent le passage
des travailleurs qui font tourner le pays, empêchent les éboueurs
d'ébouer, les flottilles de véhicules de nettoyage des voiries de
flottiller.
Ce sont des centaines de
cartons qui polluent nos rues et nos vues auxquels des grappes de
pauvres inciviles s'accrochent comme à des planches de salut, sans
mesurer les risques de chute, de glissade, les inévitables
piétinements qui horripilent les passants affairés, les
insupportables bouchons que doivent endurer les usagers des boutiques
et des transports en commun, sans compter les frais dus aux
dégradations des balayeuses soumises à des chocs perpétuels
occasionnant des hausses non négligeables des impôts locaux.
Il est temps de mettre en
place le recyclage des cartons et de leurs occupants pour une
meilleure politique de la ville, dans le respect des privilèges de
tous et de chacun.
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