30/11/2017

Les satiriques

L'heure est grave.
Il est temps de se retrousser les manches et de tomber la veste afin de lutter contre le fléau qui mine les rues de notre ville.
Partout fleurissent, sur les trottoirs, les seuils des magasins, les devantures, les porches, les parkings, les entrées de métro... et j'en passe, des cartons, qui gênent la libre circulation des badauds et des clients, entravent le passage des travailleurs qui font tourner le pays, empêchent les éboueurs d'ébouer, les flottilles de véhicules de nettoyage des voiries de flottiller.
Ce sont des centaines de cartons qui polluent nos rues et nos vues auxquels des grappes de pauvres inciviles s'accrochent comme à des planches de salut, sans mesurer les risques de chute, de glissade, les inévitables piétinements qui horripilent les passants affairés, les insupportables bouchons que doivent endurer les usagers des boutiques et des transports en commun, sans compter les frais dus aux dégradations des balayeuses soumises à des chocs perpétuels occasionnant des hausses non négligeables des impôts locaux.
Il est temps de mettre en place le recyclage des cartons et de leurs occupants pour une meilleure politique de la ville, dans le respect des privilèges de tous et de chacun.

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