hautes plaines de solitude
seul l’espoir
est dans les nids
les arbres écroués
verrouillent leur cage thoracique
sur les pleurs d’oiseaux
même le vent
tant de couvaisons inaudibles
dans la halte du jour
comme durent
les blessures
les migrations n’emportent
que les rires
reste la craie des souvenirs
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un frisson court
dans le ciel mes veines
à pleine marée
s’ouvrent
aux morsures des cyprès
passant
au rendez-vous des amours interlopes
- visages hagards sous verre –
passant
au loin les horizons d’acier
sous le ciel charbon
mon visage en pleurs
M’adonne
au vent
et à ses caresses
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née sur la paille
rongeant son pain noir
elle lève
l’homme en chacun de nous
feu follet
illuminant les gravats et les tombes
haut-fourneau des médailles
purificatrice
elle est.
poésie
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